Décembre 2014

Longue et heureuse retraite à un bon ami, collègue et mentor

HR-9004

Randy Preater, de l’ACPS, prend sa retraite à la fin de décembre. Pour saluer notre cher collègue et ami, une réception en son honneur a eu lieu en novembre à Ottawa, en même temps que la réunion du conseil d’administration de l’ACPS. Parmi les convives à cette soirée d’adieu, on pouvait compter des membres de sa famille, des amis d’autrefois et d’aujourd’hui, des représentants de l’industrie des semences et du gouvernement ainsi que le personnel et les administrateurs de l’ACPS, d’ici et d’ailleurs.

C’est en 1973 que les 40 années que Randy a passées dans le domaine de la certification des semences se sont amorcées à la Direction générale de la production et de l’inspection des aliments du gouvernement fédéral (AAC), qui est devenue par la suite l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). L’ACPS a engagé Randy en 1996, alors qu’il occupait un poste de négociateur à l’ACIA au sein du programme de recouvrement des coûts du secteur des semences.

Diplômé de l’université de Guelph, Randy a enseigné au niveau secondaire avant de se diriger, dans les années 1980, vers le nord pour mettre sur pied une ferme d’élevage et de cultures commerciales près de New Liskeard. À cette époque, il a également mis en œuvre des programmes fédéraux d’inspection des aliments et des produits agricoles dans l’ensemble du Nord-Est de l’Ontario et du Nord-Ouest du Québec. Il a par la suite obtenu une maîtrise en épidémiologie végétale à l’Université McGill.

Au service de sa communauté, Randy a été conseiller pour le canton de Kerns, membre fondateur du service de pompiers volontaires, animateur du cercle 4‑H de ses filles, marguiller, administrateur de l’association régionale des producteurs de grains, et il a œuvré au sein de divers offices de commercialisation provinciaux. Dans le domaine des affaires, il a été un administrateur fondateur pour le premier silo élévateur de la région, de même que pour la première usine de fabrication de tuyaux de drainage du Nord de l’Ontario et du Québec.

À l’ACPS, les responsabilités de Randy en tant que gestionnaire de programmes comportaient le soutien technique auprès du personnel chargé des opérations de l’ACPS, tout en maintenant et entretenant des relations de travail avec les producteurs, les représentants gouvernementaux, d’autres organismes de certification, des organisations de normalisation, des associations commerciales et de nombreuses personnes œuvrant dans les secteurs des semences, des aliments et de la biotechnologie. Dans le domaine de la certification des semences, la plus grande partie du travail de Randy avait trait à des problèmes uniques ou sans précédent. Souvent, les solutions pratiques exigeaient une approche qui « sortait des sentiers battus ». Par exemple, lorsque plusieurs espèces, notamment le maïs, ont été exemptées par l’ACIA de l’enregistrement des variétés en 1997, les dirigeants de l’industrie des semences de maïs voulaient tout de même recevoir la certification des semences de maïs hybride de l’ACIA. Par conséquent, l’ACPS a mis au point les procédures de reconnaissance officielle nécessaires pour l’admissibilité à la certification d’une variété (la formule 300 de l’ACPS) avec une équivalence aux normes de l’Association of Official Seed Certifying Agencies (AOSCA) qui servaient à certifier la semence parentale autogame importée des États-Unis.

Parmi les autres exemples du travail de Randy, mentionnons :

  • aider le Bureau des substances contrôlées de Santé Canada à élaborer rapidement des règlements pour le chanvre industriel en mettant en renvoi les exigences dans le cadre réglementaire existant de certification des semences;
  • mettre en œuvre les exigences du système de gestion de la qualité de type HACCP, vérifié par l’ISO, dans le cas de la certification des cultures de semences Sélectionneur et les procédures liées à la suspension des sélectionneurs de plantes fautifs, conformément aux recommandations du Comité des sélectionneurs de plantes de l’ACPS.
  • mettre sur pied un programme de certification des plantes indigènes pour le Canada à l’aide des normes de l’AOSCA concernant le matériel génétique pré-variétal et les étiquettes d’identification de la source émises par l’ACPS, afin de fournir l’équivalence de la certification d’origine au service offert par d’autres organismes de l’AOSCA aux producteurs de semences américains;
  • aider l’ICS ainsi que la Commission canadienne des grains à élaborer un programme reconnu à l’échelle internationale pour l’image de marque nationale et des programmes de reconnaissance officielle de ségrégation ou d’identité préservée (IP) à l’intention des exportateurs d’aliments et de produits industriels vers des marchés propres à une variété, notamment le canola de spécialité pour la production d’huile, l’avoine sans gluten et le soya de qualité alimentaire non modifié génétiquement.
  • mettre en œuvre la certification ISO 9001 dans le cas des opérations de l’ACPS et élaborer des normes de certification canadiennes, avec équivalence internationale, pour de nouvelles espèces, souvent destinées à un marché à créneau, comme la moutarde d’Abyssinie, la coriandre, le maïs à pollinisation libre, le chanvre industriel, l’asperge hybride, la bourrache officinale, la caméline, le fenugrec, le millet hybride, le niger et le tabac hybride;
  • coordonner la mise en place de l’option unique, tout d’abord au Canada et par la suite à l’OASCA, pour que les créateurs de variétés prescrivent des exigences supplémentaires de certification (ESC). Cette option a servi à augmenter la distance d’isolement minimale ou les exigences concernant l’utilisation antérieure du terrain pour la certification des cultures de semences de certaines variétés et aussi pour exiger l’analyse des semences après récolte.
  • afin mettre en œuvre le modèle de mélange variétal requis pour préserver la précieuse tolérance à gène unique du blé résistant à la cécidomyie, (d’une incidence économique annuelle évaluée à 40 millions de dollars), Randy a coordonné, avec les sélectionneurs de blé de l’Ouest et les distributeurs de variétés, la mise en place d’un système de certification des cultures de semences totalement nouveau, qui a recours à l’analyse moléculaire et qui comporte des ESC pour la vérification de 10 % de la variété refuge.

Ayant pris une semi-retraite de l’ACPS en 2012, Randy a lancé le service d’experts-conseils Preater Management. Ainsi, avec son épouse Pat, il a eu plus de temps à consacrer à leurs trois petits-enfants à Ottawa. Le fait que Randy ait accepté de poursuivre, sur demande, un contrat de services consultatifs auprès de l’ACPS en 2015 est la dernière bonne nouvelle pour l’ACPS et le système de certification des semences du Canada.

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Modifications aux exigences de certification des cultures (Circulaire 6) pour 2015

Le conseil d’administration de l’ACPS s’est réuni en novembre 2014 et a approuvé des modifications aux Règlements et procédures pour la production de semences pédigrées (Circulaire 6). Un avis de modifications est affiché sur le site Web de l’ACPS. La version officielle à jour de la Circulaire 6 sera affichée sur le site Web de l’ACPS le 1er février 2015. On rappelle aux producteurs que les actuelles exigences de certification des cultures de semences pédigrées se trouvent sur le site Web de l’ACPS à l’adresse www.seedgrowers.accuratedev.ca.

Prière de se reporter à l’Avis de modifications pour la liste complète des modifications à la réglementation qui pourraient vous toucher en 2015. Voici quelques-unes des principales modifications approuvées pour 2015 :

  • La définition d’un « champ » est clarifiée en raison de son importance dans les demandes de certification des cultures dans le cadre de la Diversification des modes de prestation de services. L’ACPS aimerait rappeler aux producteurs que des demandes distinctes sont nécessaires si les champs sont gérés séparément, s’ils sont séparés par d’importants obstacles physiques ou s’il est évident qu’ils ne sont pas contigus ou adjacents.
  • Les exigences relatives à l’isolement de la féverole provenant de différentes variétés ou de cultures non pédigrées de féverole sont augmentées à 100 mètres dans le cas de la production de parcelles Select et à 10 mètres dans le cas de la production de cultures Fondation, Enregistrées et Certifiées.
  • La définition des exigences aux distances d’isolement des cultures de fourrage, la « même espèce » est clarifiée dans le cas des espèces à pollinisation croisée avec l’ajout d’exemples d’interprétation.
  • Les exigences d’admissibilité pour la certification de semences Select sont mises à jour afin de reconnaître la tendance vers un plus grand nombre de transferts de semences Select. L’admissibilité de semences Select d’autres producteurs de parcelles, pour la production de parcelles Select, est clarifiée en ce qui concerne les producteurs de parcelles agréés.

Veuillez aller sur le site Web de l’ACPS le 1er février pour télécharger votre version officielle des Règlements et procédures pour la production de semences pédigrées (Circulaire 6).

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Joyeuses fêtes

L’équipe de l’ACPS aimerait souhaitez à vous et votre famille beaucoup de santé et de bonheur en période des fêtes et de la prospérité dans la nouvelle année. Le bureau rouvrira le 2 janvier pour vous servir.

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Contactez-nous

Le personnel de l’ACPS est ici pour vous aider. N’hésitez pas à nous contacter. Le bureau de l’ACPS opère dans la zone de l’heure normale de l’Est (HNE).

Téléphone : (613) 236-0497 
Courriel : communications@seedgrowers.ca
Adresse : 21, rue Florence, Ottawa (Ontario) K2P 0W6
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